Codex Saint Albert
Transcription: 252
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aujourd'hui fr. Auvé.
Aussitôt après l'arrivée du p. Lacombe, nous fîmes les préparatifs du
départ pour le fort Pitt. Là nous fûmes la retraite annuelle avec les
pères Fafard, Le Goff, Mérer et Bourgine. Monseigneur avait jugé
à propos de me faire voyager pour le bien de ma santé et j'étais
heureux de jouir d'une si bonne compagnie. Nous visitâmes avec
Mgr les missions du Lac La Grenouille, et du Lac en long et nous
rendîmes à St. Albert, le père Lacombe, le fr. Auvé et moi, dans
la compagnie de Mgr, vers la mi-Juillet. (1882)
Juillet Quelques jours après notre retour à St Albert, la mission est
1882 obligée d'acheter la part que les frères Lamoureux avaient
- dans le moulin de la Rivière Esturgeon, au prix de $5000 .
Août Le p. Lacombe, ayant passé une dizaine de jours à St Al-
1882 bert, non pas à se reposer, mais à visiter et à instruire les
sauvages, comme il l'avait fait dans tous les camps ou réser-
ves que nous avions rencontrés dans notre voyage, partit pour
aller prendre la direction des missions des Pieds-noirs, au
= commencement du mois d'Août.
Quelques jours après, je repartis pour le Fort Pitt avec
le fr. Gérante. Il avait été décidé à St Albert que j'irais
revoir mes missions de Battleford et de Ste Angèle et que si
tout y allait bien, je retournerais à St Albert, dans l'au-
tomne. Du reste, Monseigneur, en se rendant à Ottawa, comme
il avait été aussi convenu en conseil, me donnerait une
dernière décision.
Octobre Vers le 12 ou 13 Octobre, Mgr partit de St Albert
1882 pour Ottawa et prit le chemin du large. Sa Grandeur
m'écrivit en me témorgnant le désir de me voir me rappro-
cher de St Albert, sans me donner pourtant aucun ordre X
Le R.P. Leduc m'ayant témoigné le même désir à deux
ou trois reprises, je crus que mon devoir était de me rendre
à St Albert. Je partis donc de Battleford la veille du
X X 25 novembre 1882. Arrivée des trois frères Scholastiques: Gabillon S.diacre, Teston et Marchand
- tonsurés, venant d'Ottawa d'où ils sont partis le 26 septembre. Voyage très pénible les 3 dernières semaines.}
aujourd'hui fr. Auvé.
Aussitôt après l'arrivée du p. Lacombe, nous fîmes les préparatifs du
départ pour le fort Pitt. Là nous fûmes la retraite annuelle avec les
pères Fafard, Le Goff, Mérer et Bourgine. Monseigneur avait jugé
à propos de me faire voyager pour le bien de ma santé et j'étais
heureux de jouir d'une si bonne compagnie. Nous visitâmes avec
Mgr les missions du Lac La Grenouille, et du Lac en long et nous
rendîmes à St. Albert, le père Lacombe, le fr. Auvé et moi, dans
la compagnie de Mgr, vers la mi-Juillet. (1882)
Juillet Quelques jours après notre retour à St Albert, la mission est
1882 obligée d'acheter la part que les frères Lamoureux avaient
- dans le moulin de la Rivière Esturgeon, au prix de $5000 .
Août Le p. Lacombe, ayant passé une dizaine de jours à St Al-
1882 bert, non pas à se reposer, mais à visiter et à instruire les
sauvages, comme il l'avait fait dans tous les camps ou réser-
ves que nous avions rencontrés dans notre voyage, partit pour
aller prendre la direction des missions des Pieds-noirs, au
= commencement du mois d'Août.
Quelques jours après, je repartis pour le Fort Pitt avec
le fr. Gérante. Il avait été décidé à St Albert que j'irais
revoir mes missions de Battleford et de Ste Angèle et que si
tout y allait bien, je retournerais à St Albert, dans l'au-
tomne. Du reste, Monseigneur, en se rendant à Ottawa, comme
il avait été aussi convenu en conseil, me donnerait une
dernière décision.
Octobre Vers le 12 ou 13 Octobre, Mgr partit de St Albert
1882 pour Ottawa et prit le chemin du large. Sa Grandeur
m'écrivit en me témorgnant le désir de me voir me rappro-
cher de St Albert, sans me donner pourtant aucun ordre X
Le R.P. Leduc m'ayant témoigné le même désir à deux
ou trois reprises, je crus que mon devoir était de me rendre
à St Albert. Je partis donc de Battleford la veille du
X X 25 novembre 1882. Arrivée des trois frères Scholastiques: Gabillon S.diacre, Teston et Marchand
- tonsurés, venant d'Ottawa d'où ils sont partis le 26 septembre. Voyage très pénible les 3 dernières semaines.}
