Codex Battleford
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{27 mission St Vital - année 1887 (suite) Battleford Sask. 27
Le pluie tomba de nouveau à différentes intervalles; le grain poussa vite ; et la récolte fut bonne en général. Les catholiques ne s’étaient pas contentés de faire chanter une messe pour le besoins de la terre, ils avaient aussi promis une statue à St Joseph pour être placée dans l’église Si leurs vœux étaient exaucés – ils se cotisèrent donc pour l’achat de cette Statue qui leur arriva sans égratignure de Montréal dans l’hiver suivant. On la plaça dans l’église de St Vital, et [crossed out] elle y est encore (1923) – Cependant le piété faisait des progrès parmi les chrétiens – il n’en pouvait être autrement. L’école était bien conduite – par les deux pieuses et excellentes institutrices : l’une d’elles s’efforçait de répandre la dévotion au S. Coeur de Jésus et la pratique de faire la Ste Communion les premiers vendredis de chaque mois, tandis que l’autre touchait l’harmonium assidûment accompagnant le chant à la messe les dimanche etc. Toutes deux s’occupaient aux décorations de l’autel puis au soin de la sacristie – Les offices religieux étaient devenus attrayants et les fidèles s’y rendaient assidument. Ils les goutaient. L’école progressait et donnent satisfaction mais c’était le petit nombre des contribuables parmi les blancs qui la supportait et sans l’octroi du Gouvernement – elle n’aurait pas pu se maintenir – Comme l’église devenait trop petite on fut obligé à l’automne d’eu retirer le chœur – et d’ajouter de nouveaux bancs à l’usage des fidèles : dans la nef = naturellement les Catholiques (blancs) en firent tous les frais – car il n’y avait pas à compter sur les métis ni pour les améliorations, ni pour le support du prêtre – Le père de la mission St Vital qui déservait aussi les sauvages de la Montagne de l’Aigle}
Le pluie tomba de nouveau à différentes intervalles; le grain poussa vite ; et la récolte fut bonne en général. Les catholiques ne s’étaient pas contentés de faire chanter une messe pour le besoins de la terre, ils avaient aussi promis une statue à St Joseph pour être placée dans l’église Si leurs vœux étaient exaucés – ils se cotisèrent donc pour l’achat de cette Statue qui leur arriva sans égratignure de Montréal dans l’hiver suivant. On la plaça dans l’église de St Vital, et [crossed out] elle y est encore (1923) – Cependant le piété faisait des progrès parmi les chrétiens – il n’en pouvait être autrement. L’école était bien conduite – par les deux pieuses et excellentes institutrices : l’une d’elles s’efforçait de répandre la dévotion au S. Coeur de Jésus et la pratique de faire la Ste Communion les premiers vendredis de chaque mois, tandis que l’autre touchait l’harmonium assidûment accompagnant le chant à la messe les dimanche etc. Toutes deux s’occupaient aux décorations de l’autel puis au soin de la sacristie – Les offices religieux étaient devenus attrayants et les fidèles s’y rendaient assidument. Ils les goutaient. L’école progressait et donnent satisfaction mais c’était le petit nombre des contribuables parmi les blancs qui la supportait et sans l’octroi du Gouvernement – elle n’aurait pas pu se maintenir – Comme l’église devenait trop petite on fut obligé à l’automne d’eu retirer le chœur – et d’ajouter de nouveaux bancs à l’usage des fidèles : dans la nef = naturellement les Catholiques (blancs) en firent tous les frais – car il n’y avait pas à compter sur les métis ni pour les améliorations, ni pour le support du prêtre – Le père de la mission St Vital qui déservait aussi les sauvages de la Montagne de l’Aigle}