Codex Battleford
Transcription: 54
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{20- mission St. Vital Battleford Ter. N. O. 20
1885 (suite)
Le jour fixé pour l’exécution [des 8 sauvages], le 27 nov. était proche. Les RR. P.P Cochin et Bigonesse profitèrent des temps qui leur restait pour compléter l’instruction de ces pauvres malheureux et de leur faire comprendre le grand mystère de la T.S. eucharistie le plus possible afin qu’ils puissent communier au moins une fois avant de quitter ce monde. Tous désiraient recevoir ce grand sacrement d’amour qui rendraient leur cœur fort. Un seul parmi eux avait fait dans la passé sa première communion – C’était le fils de Paskiakiiwin. Pour constater un jour si tous comprenaient suffisamment – l’eucharistie ou les tous questionna – mais un seul : l’esprit voyageur répondait toujours à chaque question qui lui était faite. « Je ne comprends pas – c'est étrange lui fit observer un d'eux que tu ne comprennes pas – on nous parle dans notre langue, et nous tous nous [added] comprenons tandis que toi tu dis ne pas comprendre » Les deux missionnaires décidaient de revenir le jour suivant pour essayer de lui faire comprendre. En effet le jour suivant – ou interrogea l'Esprit voyageur et à l’étonnement de tous – il répondait très bien. D'ou vient donc que tu connais aujourd’hui ce que tu ignorais hier? Ah, c’est dit il [added] qui la nuit dernière mon compagnon d’infortune ma instruit au travers des fentes de la cloison qui sépare nos cellules. Tous donc le 26. nov. L’aveille [sic] de l’exécution s'approchaient avec ferveur de la Ste table. Le messe fut dite dans une cellule. Tous les sauvages étaient agenouillés à l’entrée. Le R.P. Cochin dit la messe et le P. Bigonesse chanta à l’approche de la communion. Le Cantique de l’Eucharistie Ayamihasaskamun Iesus Ka Ki ojittateti – C’est Jésus qui a instituée l’eucharistie pour nous donner et son corps et son sang en nourriture xxx [crossed out]-}
1885 (suite)
Le jour fixé pour l’exécution [des 8 sauvages], le 27 nov. était proche. Les RR. P.P Cochin et Bigonesse profitèrent des temps qui leur restait pour compléter l’instruction de ces pauvres malheureux et de leur faire comprendre le grand mystère de la T.S. eucharistie le plus possible afin qu’ils puissent communier au moins une fois avant de quitter ce monde. Tous désiraient recevoir ce grand sacrement d’amour qui rendraient leur cœur fort. Un seul parmi eux avait fait dans la passé sa première communion – C’était le fils de Paskiakiiwin. Pour constater un jour si tous comprenaient suffisamment – l’eucharistie ou les tous questionna – mais un seul : l’esprit voyageur répondait toujours à chaque question qui lui était faite. « Je ne comprends pas – c'est étrange lui fit observer un d'eux que tu ne comprennes pas – on nous parle dans notre langue, et nous tous nous [added] comprenons tandis que toi tu dis ne pas comprendre » Les deux missionnaires décidaient de revenir le jour suivant pour essayer de lui faire comprendre. En effet le jour suivant – ou interrogea l'Esprit voyageur et à l’étonnement de tous – il répondait très bien. D'ou vient donc que tu connais aujourd’hui ce que tu ignorais hier? Ah, c’est dit il [added] qui la nuit dernière mon compagnon d’infortune ma instruit au travers des fentes de la cloison qui sépare nos cellules. Tous donc le 26. nov. L’aveille [sic] de l’exécution s'approchaient avec ferveur de la Ste table. Le messe fut dite dans une cellule. Tous les sauvages étaient agenouillés à l’entrée. Le R.P. Cochin dit la messe et le P. Bigonesse chanta à l’approche de la communion. Le Cantique de l’Eucharistie Ayamihasaskamun Iesus Ka Ki ojittateti – C’est Jésus qui a instituée l’eucharistie pour nous donner et son corps et son sang en nourriture xxx [crossed out]-}