Codex Battleford
Transcription: 53
Transcription:
{19- mission St. Vital 1885 (suite) - Battleford Ter. N.O [underlined] 19
et de la manière que l’on traitait les métis sans autres preuves que de simples soupçons – Dans le cours de l’été après un voyage à Regina où il était allé rendre son témoignage dans l’affaire de Riel il retourna à sa mission Ste Angèle pour continuer à y x [crossed out] exercer son ministère au milieu des sauvages. Cependant la prison à Battleford regorgeait de prisonniers. Les uns étaient internés sous de simples soupçons , d’autres pour délits plus ou moins graves – Le Juge Chs B. Rouleau, qui était magistrat du district judiciaire dans lequel tous les incriminés setrouvaient [sic], dut siéger une grande partie de l’été pour rendre la Justice. Deux Assiniboines Wawinineh et Herkêt accusés de meurtre furent condamnés à subir la peine de mort, les autres sauvages cris, auteurs du terrible massacre au lac Lagrenouille furent aussi condamnés à la même peine. Enfin dautres [sic] n’eurent que 3.4.5 mois d’emprisonnement. Quelques autres eurent [added] jusqu’à 14 ans – Le P. Bigonesse à Battleford dut soccuper [sic] du salut de ces pauvres infortunés. Tous les jours il les visitait pour leur faire le catéchisme et [added] leur montrer leurs prières. Ils montraient tous de la [added] bonne volonté et accueillaient avec joie le missionnaire «et bientôt il put en baptiser six : 1o Kitimakeyim l’homme misérable [added above], 2o Kapapamatatchawew l’Esprit Voyageur [added above] 3o Napesis Le jeune homme [added above] 4o O. Piwabiskuyawew, le corps de fer [added above], et deux Assiniboines : Wawinineh et Herkê : le deux autres l’avaient été probablement par le R.P Fafard. Le baptême les avait rendu tout autres. Un jour le missionnaire demandait à Kilmakeyim quelques temp après son baptême sil [sic] ne craignait ["n" added] pas de mourir - Pourquoi avoir peur de la mort répondit-il, « ne m'as tu pas dit qu’après la réception du sacrement de baptême [added] si on ne pêche pas, l’on va droit au ciel en mourant? « Cest le même qui demandait s’il pouvait chanter des cantiques au Seigneur pendant la nuit}
et de la manière que l’on traitait les métis sans autres preuves que de simples soupçons – Dans le cours de l’été après un voyage à Regina où il était allé rendre son témoignage dans l’affaire de Riel il retourna à sa mission Ste Angèle pour continuer à y x [crossed out] exercer son ministère au milieu des sauvages. Cependant la prison à Battleford regorgeait de prisonniers. Les uns étaient internés sous de simples soupçons , d’autres pour délits plus ou moins graves – Le Juge Chs B. Rouleau, qui était magistrat du district judiciaire dans lequel tous les incriminés setrouvaient [sic], dut siéger une grande partie de l’été pour rendre la Justice. Deux Assiniboines Wawinineh et Herkêt accusés de meurtre furent condamnés à subir la peine de mort, les autres sauvages cris, auteurs du terrible massacre au lac Lagrenouille furent aussi condamnés à la même peine. Enfin dautres [sic] n’eurent que 3.4.5 mois d’emprisonnement. Quelques autres eurent [added] jusqu’à 14 ans – Le P. Bigonesse à Battleford dut soccuper [sic] du salut de ces pauvres infortunés. Tous les jours il les visitait pour leur faire le catéchisme et [added] leur montrer leurs prières. Ils montraient tous de la [added] bonne volonté et accueillaient avec joie le missionnaire «et bientôt il put en baptiser six : 1o Kitimakeyim l’homme misérable [added above], 2o Kapapamatatchawew l’Esprit Voyageur [added above] 3o Napesis Le jeune homme [added above] 4o O. Piwabiskuyawew, le corps de fer [added above], et deux Assiniboines : Wawinineh et Herkê : le deux autres l’avaient été probablement par le R.P Fafard. Le baptême les avait rendu tout autres. Un jour le missionnaire demandait à Kilmakeyim quelques temp après son baptême sil [sic] ne craignait ["n" added] pas de mourir - Pourquoi avoir peur de la mort répondit-il, « ne m'as tu pas dit qu’après la réception du sacrement de baptême [added] si on ne pêche pas, l’on va droit au ciel en mourant? « Cest le même qui demandait s’il pouvait chanter des cantiques au Seigneur pendant la nuit}